Chers amis
En tant que Fondateur et Directeur de Centre Culturel et de Formation théâtrale Alrowwad
En tant qu’artiste, et en tant qu’un homme
En tant que Palestinien
Je me retiens de souffler ma colère et ma rage
Après l’assassinat d’un artiste de courage
Lorsque le vent souffle, on tourne la tête
Et on entend un petit bruit
Des lâches qui trottent sur le trottoir
Pour cracher leur haine et la boire
Que ces petits minuscules ne savent point
Qu’on n’efface pas la culture en tuant l’homme
Nous sommes les créateurs de miracles
Les cris de la rue et des gens misérables
Nous tenons le feu dans nos mains
Et lorsque nous le libèrerons
Il fleurit en épis de blé, et en rossignols
Et il devient des Handhalas qui fleurissent la terre
Avec le rouge des anémones
Une pensée ne meurt pas
Car la Liberté a déjà occupé les cœurs
En on entend les marches et les pas
De nouveaux acteurs soulèvent la terre
Les planches sont illuminées
Les clowns vous font rire
Et le spectacle continue
Avec une petite larme sur les joues